

conclusion
Après l'étude des problèmes auxquels il faut se confronter pour se rendre sur Mars, nous pouvons répondre à la problématique. Il est possible de se rendre sur Mars, mais de nombreuses contraintes s’y opposent. Tout d’abord la distance faramineuse et le temps de voyage que cela entraîne, les coûts astronomiques de production d’engins capables de réaliser cette prouesse technique et technologique qui seront peut-être vains. Pourtant presque tous les défis techniques sont d’ores et déjà relevé, de l’alimentation à la propulsion en passant par l’atterrissage et le retour sur Terre.
SpaceX semble aujourd’hui être la seule entreprise capable d’atteindre la planète rouge avant 2030 et cela grâce à la volonté de son fondateur Elon Musk. En effet SpaceX possède peut-être moins d’argent que la NASA mais s’assure une ligne directrice continue grâce à la constance des choix de ses dirigeants. A l’inverse la NASA (USA), étant donné qu’elle est nationale, doit s’adapter à chaque nouveau gouvernement, ayant toujours une politique vis-à-vis de l’espace différente que ses prédécesseurs. Quant au reste du secteur public, il est composé de l’ESA (U.E) complètement dépendante de l’agence Roscosmos (Russie) pour ce qui est des lancements habités. Cette dernière a été frappée de plein fouet par l’écroulement de l’URSS. La Chine, de son côté, se contente de viser la Lune avec des vols habités et des missions robotisées vers Mars avec des retours d’échantillons automatisés. La seule possibilité pour les agences nationales de battre SpaceX est celle de la collaboration sur la base de celle présente dans l’ISS. Le tout s’articulerait peut-être au tour de plusieurs grands projets qui prépareront l’arrivée sur le sol martien. La NASA a fait valoir sa volonté de créer une station en orbite lunaire, la Deep Space Gateway, elle reprendrait en partie l’architecture de l’ISS mais pour 4 astronautes. Celle-ci serait desservie par le Deep Space Habitat. Elle servirait de camp de base à l’exploration de la surface lunaire et à la création du Deep Space Transport conçu pour les explorations au-delà de l’orbite basse terrestre. Celui-ci commencerait sa carrière par des survols de Mars à direction de Phobos et Deimos avant de permettre l’arrive sur le sol de la planète rouge qui surviendrait, au mieux, après 2035.
Mais finalement le principal obstacle aux rêves de voyages interplanétaires habités reste le rêveur-lui même. Quand on observe de plus près l’être humain, on s’aperçoit rapidement qu’il est un être vivant fragile et limité qui est adapté à vivre sur son astre d’origine. Dans l’espace, la mécanique du corps se dérègle, les radiations détruisent les cellules et l’isolement et le confinement entraînent du stress et des troubles psychologiques. Alors au final, la vraie question n’est-elle pas :
Est-il nécessaire de se rendre sur Mars ?
Animation de SpaceX du lancement de la Falcon Heavy ce mardi 06 février qui enverra une voiture Tesla sur Mars